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Soixante-deux pour cent des Canadiens éprouvent un sentiment d’injustice modéré ou élevé, alimenté par la croyance que les gouvernements et les entreprises leur compliquent la vie et servent les intérêts d’une minorité, et que les riches profitent indûment du système.
Quand il est question de faire bouger les choses, 4 répondants sur 10 cautionnent au moins une des formes d’activisme hostile suivantes : attaquer autrui en ligne, disséminer intentionnellement de fausses informations, commettre des actes de violence ou menacer de le faire, et endommager la propriété publique ou privée. Ce sentiment est particulièrement marqué chez les répondants âgés de 18 à 34 ans, qui sont 67 pour cent à donner leur aval à au moins une de ces mesures.
Les répondants qui témoignent d’un sentiment d’injustice élevé se disent méfiants envers les quatre institutions (entreprises, gouvernements, médias et ONG) et les dirigeants d’entreprise.
1. Il faut s’attaquer au sentiment d’injusticeDes décennies d’échecs institutionnels ont nourri un sentiment d’injustice à l’échelle du pays, qui contribue à freiner la croissance et à brider l’innovation. Pour traverser la crise de la confiance, les organisations doivent reconnaître les réalités économiques des différents acteurs, miser sur leurs intérêts partagés et créer des occasions de susciter l’optimisme. |
2. Les entreprises ont le mandat d’agirLes Canadiens qui vivent un fort sentiment d’injustice sont plus nombreux à croire que les entreprises manquent à leur obligation de s’attaquer aux grands enjeux de société. Pour répondre aux attentes de la population, les entreprises doivent clarifier leur rôle, agir de façon tangible au profit de leurs partenaires et promouvoir des solutions qui alimentent la confiance. |
3. Les entreprises ne peuvent agir seulesLes institutions ne peuvent agir en vase clos pour s’attaquer aux causes profondes du sentiment d’injustice. Les entreprises, les gouvernements, les médias et les ONG doivent faire front commun pour rétablir la confiance, favoriser la prospérité économique et promouvoir une croissance durable. Pour ce faire, les institutions doivent investir à l’échelle locale, renforcer l’accès à une information crédible et outiller la population en lui fournissant les compétences nécessaires pour affronter l’avenir. |
4. L’optimisme éclipse le sentiment d’injusticeLorsque les institutions ne parviennent pas à gagner la confiance du public, le sentiment d’injustice prend racine et la confiance en l’avenir s’érode. Pour dissiper le ressentiment, les organisations doivent prioriser la transparence, la responsabilité individuelle et les résultats tangibles qui contribuent à renforcer la confiance à l’échelle de la société. |
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Les deux tiers des répondants craignent que les élus, les dirigeants d’entreprise et les médias leur mentent délibérément, une hausse de 21, 16 et 13 points de pourcentage, respectivement, par rapport à l’an dernier.
Seulement 21 pour cent des répondants croient que la prochaine génération sera en meilleure posture que la génération actuelle. Chez les répondants de 55 ans et plus, cette proportion chute à 17 pour cent.
Soixante-deux pour cent des Canadiens estiment qu’il est de plus en plus difficile de déterminer si une nouvelle provient d’un média respecté ou d’une source douteuse.
Methodology: Le Baromètre de confiance Edelman 2025 est la 25e édition du sondage annuel mesurant la confiance du public envers les institutions à l’échelle mondiale. Menée par l’Edelman Trust Institute, cette étude est le résultat d’une série d’entrevues en ligne de 30 minutes réalisées entre le 25 octobre et le 16 novembre 2024. En savoir plus >
33,000 | 28 | ±1,150 |
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